Dans une maison provinciale, les membres d'une famille se réunissent et attendent des nouvelles de leur cousin, entre la vie et la mort à l'hôpital. Débuts éclatants de l'auteur de "Rois et reine" et "La Sentinelle" avec ce moyen-métrage qui obtint de nombreuses récompenses dont le Prix Jean Vigo 1991. Avec, déjà, quelques acteurs fétiches de la troupe du cinéaste. Emmanuelle Devos, Emmanuel Salinger, Thibault de Montalembert.

Cannes festival. Semaine de la critique. Deuil. Paternité

Année de production

La Revue du cinéma

La Vie des morts

" Plus qu'une histoire classique, ce que le réalisateur nous propose c'est un ensemble de petites notations, d'extraits de conversation, apparemment sans poids déterminant, mais qui finissent par conférer à l'ensemble une couleur particulière. En la matière, le naturalisme est roi (. ) L'univers et les choix esthétiques de Desplechin ne sont pas loin de nous faire penser, à cet égard, aux premiersfilms de Pialat."

« Desplechin évite les « scènes à faire » mais insiste sur celles qu’on n’attend pas. une initiation à Mozart, par exemple, un soir de veil.

La Vie des morts

« Desplechin évite les « scènes à faire » mais insiste sur celles qu’on n’attend pas. une initiation à Mozart, par exemple, un soir de veille. Ou une dispute, trop longtemps contenue, qui, soudain, éclate (…)
C’est vrai que l’on pourrait se perdre entre ces cinq sœurs, leurs quatre maris, leurs innombrables enfants… Mais non. à chaque instant, on retrouve ces personnages pudiques, secrets. C’est leur complicité qui importe et l’emporte. C’est elle que filme Arnaud Desplechin en courtes séquences qui, sans insistance, suggèrent l’horreur et la douleur (…) La Vie des morts est un film remarquable. »